la bonne question en radies

 

De l'importance de poser une question claire et précise en  recherche radiesthésique.

voiçi un passage trés interessant à mon avis,  extrait du livre de bernadette Goeury célèbre gagnante du loto

source:livre  "un gros lot pour une vie de chien" "40 millions au loto grâce au pendule" par Bernadette Goeury avec la collaboration de Françoise Hamel

editions robert Laffont - 1991 -

pages 141 à 145

" Je savais, je ne sais comment, qu'un pendule ne répond que oui ou non ; c'est une chose que j'ai trouvée spontanément d'instinct: dans la vie,tout se joue par le oui et le non; cela m'a toujours paru d'une évidence éclatante.En cela, un pendule est une expression extrême des lois de la vie en général: c'est noir,oui;c'est blanc,non;le gris est une autre question.Est ce que le pull est gris,oui.Le gris n'est pas ni oui ni non, c'est une couleur à part entière.Le pendule est donc dés le départ une école d'analyse et de clarté.Ilest avant tout d'une nature franche et simple comme ses réponses.Ce n'est pas la réalitée qui est compliquée, mais bien plus souvent nous- mêmes qui n'arrivont aucunement à démêler les apparences, les faux-semblants, l'important du secondaire.Avec un pendule, il faut tout décomposer;il faut savoir quelle question on veut lui poser.Ceci n'est pas une lapalissade; beaucoup de gens se questionnent sans savoir ce qu'ils cherchent à savoir, sans réfléchir vraiment au type de réponse qu'ils attendent. On pourrait imaginer des petits scénarios absurdes, d'humour noir, du genre de celui-ci, pour décrire les comportements des trois quarts des gens:

  " Un jour, un homme fut précipité hors de son lit en pleine nuit, alors qu'il dormait.Il se remit à penser, en état de choc; tout était noir autour de lui mais il n'était pas dans son lit; il le sentait.Il se demandait s'il rêvait ou s'il était éveillé dans le noir. Il plongeait de toute façon en plein cauchemar, son angoisse s'amplifiait de ne pouvoir savoir si ce dernier était réel ou pas.Des questions le taraudaient d'angoisse: Qu'est-ce qui m'arrive ? Est ce qu'on m'entend ? ( il criait.)

Comme personne ne répondait, il se demanda s'il criait vraiment ou s'il  croyait crier.Est-ce qu'il y a quelqu'un ? ou suis-je ?

Son ange gardien , qui le regardait faire avec pitié et douleur, finit par venir à son aide:

-Ecoute, tu vas te calmer.Je ne peux pas te répondre puisque je ne suis que ta conscience. Mais réfléchis un peu.Pose-toi les bonnes questions: tu demandes si on t'endend alors que tu ignores si tu dors ou pas; tu demandes à d'autres ce qui t'arrive alors que que tu ne le sais pas toi même et que tu ignores s'il y a quelqu'un ou pas et si tout cela est réel.Fais un effort !

-Tu sais ce qui se passe ?

-Tu sais bien que non , je ne suis que ton double.

-Pourquoi fait-il si noir ? Au secours!  Au secours !

- Si tu ne cries pas, que tu rêves seulement que tu cries: qui t'entendra ? S'il n'y a personne: qui viendra ?

-Je n'en peux plus.Pourquoi est-ce que ça m'arrive , à moi ?

-Quoi ?

-Ce cauchemar. De ne pas savoir.

-Pose les vraies questions, si tu veux savoir.

-Est-ce que je vais savoir ce qui se passe?

-A qui le demandes-tu ?

-Est ce que ça va finir?

-Quoi ?

-Pourquoi est-ce qu'il ne fait pas jour ?

-Qu'en sais-tu ?

-Comment le saurais-je ?

-En te le demandant.

-Qu'est ce que je dois me demander ?

-Que veux- tu savoir ?

-Est-ce que je vais m'en sortir ?

-De quoi?

-Je n'en peux plus.

Bon.Je vais t'aider.Je vais nous poser les questions: Tu veux comprendre ce qui se passe?

-Oui.

-Est-ce que c'est le plus important pour toi?

-Oui.

-Est-ce que c'est plus important que d'en sortir ?

-Non.

-Donc, c'est t'en sortir qui est le plus important?

-Oui.

-Comment peux-tu t'en sortir?

-Je ne sais pas!

-Est tu couché?

-Je ne sais pas.Je ne sais pas si je rêve que je suis couché.

-Que ce soit en rêve ou en vrai, es-tu couché ?

-Oui.

-Peut-on sortir de n'importe quoi couché?

-Du rêve.

-Sais tu si c'est un rêve ?

-Non.

-Peux-tu rêver que tu te lèves?

-Oui.

-Dans ton rêve ou dans le vrai , es-tu debout ?

-Oui.

-Dans ton rêve ou dans le vrai peux-tu faire quelque chose?

-Oui.

-Peut-tu marcher?

-Il fait noir.

-Peux-tu marcher dans le noir?

-Oui.

-avances-tu?

-Je ne sais pas ; il fait noir.

-Est ce que c'est le jour que tu veux?

-Oui

-Est que la lumière est forcément la sortie?

-Non.

-C'est la lumière que tu veux?

-Non.

-Est- ce que c'est la sortie ?

-Oui

-Est ce de nuit une sortie est moins vraie que de jour ?

-Non

Aprés neuf jours et dix nuits dont il ne vit jamais la couleur, et qui lui furent plus tard soustraits de son temps de purgatoire, cet homme finit par sortir de son brouillard en pleine nuit.A part cela, il ne sut jamais de quoi.Mais il avait bien dit que sortir lui importait plus que de comprendre."

Dans cette petite histoire à l'usage des aveuglés, il faut analyser les choses ainsi: tant que notre pauvre héros pose ses questions à son ange gardien, on voit bien que celui-ci ne peut que renvoyer d'autres questions: il a le role du pendule devant un esprit brouillé.Son absence de réponse n'est qu'une question au mauvais questionneur.Mais à partir du moment où l'ange gardien pose les questions d'une manière claire qui respecte les priorités, notre héros fait comme un pendule en face de questions aussi brèves que précises: il ne répond plus que oui ou non ; sa panique le reprend, il repose des questions absurdes en face d'une question claire; la question de l'ange gardien doit recontourner le faux obstacle pour obtenir oui ou non.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021